Publication date: February 2020
Source: Annales françaises d'Oto-rhino-laryngologie et de Pathologie Cervico-faciale, Volume 137, Issue 1
Author(s): A. Attyé, M. Eliezer
Résumé
L’hydrops endolymphatique est caractérisé par un excès d’endolymphe dans le labyrinthe membraneux et est considéré comme un marqueur histologique de la maladie de Menière. Entre le début des années 1980 et la fin des années 2000, l’exploration en IRM des patients porteurs d’une maladie de Menière visait uniquement à éliminer une cause tumorale ou malformative comme diagnostic différentiel aux troubles pressionnels. Cependant, les progrès de l’IRM haute-résolution permettent maintenant de visualiser l’excès d’endolymphe dans le labyrinthe membraneux de façon sélective dans le saccule ou l’utricule en cas de maladie de Menière mais également dans d’autres présentations cliniques comme chez les patients porteurs de schwannomes cochléovestibulaires. Plus récemment a été mise en évidence une absence de visibilité du saccule dans une sous-population de patients porteurs d’une maladie de Menière ou une atélectasie utriculaire en cas d’aréflexie vestibulaire unilatérale ou bilatérale. Si la quantification de ce liquide endolymphatique fait encore l’objet de débats scientifiques intenses sur la meilleure méthode de « grading » à utiliser, une sémiologie simple basée sur l’excès ou le défaut de visibilité de liquide endolymphatique par compartiment permet au médecin ORL une meilleure compréhension des mécanismes physiopathologiques des troubles cochléovestibulaires, et peut-être demain un monitorage effectif des thérapeutiques médicamenteuses et chirurgicales.
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